Les professionnels de l'aide à domicile ne voient pas avancer la mission Laforcade

L'union des professionnels de l'aide à domicile constate que la mission Laforcade ne prend pas la mesure de la nécessaire revalorisation du métier et appelle à des mesures d'urgence. Suite à une rencontre avec la mission (11 février 2021), l'Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) ne peut que constater «le peu d’avancées concrètes (…) sur les questions essentielles», en dépit de «convergences avec plusieurs pistes (…) notamment en matière de qualité de vie au travail».

L'organisation professionnelle insiste d'autant plus sur «une réelle revalorisation salariale permettant de limiter les concurrences entre les opérateurs», que le «Ségur de la Santé», dont la mission est le prolongement, «a entrainé des effets négatifs sur l’emploi dans notre secteur, amplifiant encore le manque d’attractivité que subissent nos métiers». Pour l'Una, il convient, en urgence, d'engager un «plan (…) national pour l’emploi dans le secteur de l’aide à domicile», mais aussi de «voter sans délai la loi Grand âge et autonomie».

Communiqué UNA – 16 février 2021

Le Collège de la médecine générale contribue à l'organisation des soins face aux «symptômes prolongés»

Le Collège de la médecine générale (CMG) a participé à l’élaboration de la «réponse rapide» produite par la Haute autorité de santé (HAS) à l'attention «des patients qui présentent des symptômes prolongés» de la Covid-19.  Cet outil accompagné de fiches techniques«précise les symptômes qui peuvent être du ressort du médecin généraliste et ceux qui nécessitent des explorations ou des soins de second recours». Il se veut «concret et pragmatique» et «sera réactualisé selon les avancées des connaissances».

Communiqué CMG - 15 février 2021

Une campagne pour la reconnaissance des agents territoriaux signée FO

La fédération des services publics de Force ouvrière engage une mobilisation visant à obtenir la reconnaissance du rôle des agents du service public local. FO-FPSPSS constate en effet que si «les agents territoriaux, qu’ils soient fonctionnaires, contractuels ou salariés de droit privé, ont répondu présent depuis le début de la crise sanitaire», ils «ont vu leurs droits réduits, leur temps de travail allongé, leurs conditions de travail se détériorer». Le syndicat mobilisera ses fédérations départementales pour un «maximum d’informations sur les conséquences de cette crise sanitaire», afin d'élaborer des «analyses et revendications» qui seront ensuite adressées aux autorités gouvernementales et aux employeurs. 

Communiqué FO-FSPSS – 11 février 2021