Les professions juridiques se mobilisent pour faciliter les démarches des particuliers. Ainsi, le Conseil supérieur du notariat propose «du 1er au 10 avril, (…) des consultations par téléphone via le « 3620 (numéro d’appel dédié-NDLR) dites notaires» assurées par
des professionnels et pour le seul coût d’appel.
La Chambre nationale des huissiers de justice met en ligne, pour sa part, une plateforme (SECURACT) permettant d’élargir le service de signature électronique (pour la réception d’un acte) jusque là réservé aux professionnels et aux pouvoirs publics ,aux personnes justiciables. Tous les adhérents de la CNHJ ont reçu à cet égard «une pour mettre en œuvre une "signification sans contact" en s'inspirant des règles imposées dans d'autres secteurs professionnels».
Le Centre national des professions libérales informe que le «Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) a décidé de renforcer et de faciliter l’accès à l’action sociale à destination des artisans, commerçants et professionnels libéraux». Ces mesures portent sur «l’attribution d’une aide financière exceptionnelle, le maintien de la prise en charge totale ou partielle des cotisations et contributions sociales personnelles», «un dossier simplifié et unique de demande d’aide sociale», «des mails contacts régionaux permettant d’accélérer la transmission et le traitement de dossiers». Il est précisé «ces aides sont accordées sur le budget du CPSTI» mais que «les demandes doivent être transmises aux URSSAF». Les informations correspondantes sont accessibles sur : https://www.secu-independants.fr/action-sociale/
L’Association française des maîtres restaurateurs exprime sa solidarité avec les personnels soignants en hôpital et en EHPAD sous forme d’un circuit de confection distribution gratuite de plats cuisinés. L’organisation précise que l’opération commence dans la région de Reims. Elle en appelle à la solidarité de la population, via la «cagnotte solidaire -> https://www.leetchi.com/c/nos-maitres-restaurateurs-cuisinent-pour-nos-soignants», pour financer l’achat de la matière source.
Autre exemple de la solidarité avec le secteur sanitaire, l’effort des industries textiles pour adapter son appareil, sous l’impulsion de l’Union des industries textiles (UIT) en lien avec l’État, à la production de masques. Un effort consenti par «de nombreuses entreprises textiles, petites et grandes, et leurs salariés» qui a permis, à ce jour, de développer «300 prototypes» dont 45 ont été validés par l’Agence nationale de la sécurité du médicament (Ansm) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses)) et ont pu être produits et distribués. Dans ce mouvement, les «pôles de compétitivité EuraMaterials et Techtera, (le-NDLR) centre technique IFTH ainsi que le CETI» sont pleinement mobilisés.