La Société civile des producteurs phonographiques mobilisera « 9 millions d’euros» dans le cadre d’un «plan de soutien à destination de ses membres producteurs phonographiques», venant en complément des dispositifs adoptés par le CNM, la Sacem, la SPPF.
La SCPP précise que ce plan «est exclusivement financé par des sommes affectées par la loi aux aides à la création», et tient à remercier, à cet égard «le mMinistre de la Culture (…) et le Premier ministre (…) pour avoir pris l’ordonnance du 27 mars 2020, ayant permis que des sommes visées à cet article du CPI soient utilisées à des fins d’aides financières jusqu’au 31 décembre 2020».
Le plan comprend 2 volets. Plus de 5,25 millions d’euros sont affectés à «des aides financières (…) remboursables ou non», à l’attention des «membres indépendants de la SCPP (…) qui n’ont pu faire l’objet d’une aide dans le cadre des mesures de soutien mises en place par les pouvoirs publics» pour les mois de mars et avril. Le principe d’un plafonnement a été acté, qui sera toutefois réexaminé « régulièrement par le Conseil d’Administration en fonction du nombre de l’importance des demandes reçues». Le 2e volet, à hauteur de plus de 3,7 millions d’euros, a vocation à «favoriser un redémarrage de l’activité», «sous la forme d’une augmentation de la part aidable par la SCPP des coûts de production des phonogrammes et vidéomusiques».
Les associations régionales des ports de plaisance adhérentes à la Fédération des industries nautiques (FIN) encouragent « chaque port de plaisance, chaque entreprise de la filière, à être solidaires et à travailler en synergie» et à appeler «les autres structures gestionnaires de ports à rejoindre cette démarche». Une démarche qui se concrétise par la création d’une «plateforme collaborative» à l’usage des entreprises. Il est préconisé à «chaque entreprise de la filière nautique (d’-NDLR) utiliser l’adresse de messagerie spécifique de la FIN : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en cas de difficultés et chaque port de plaisance à s’adresser à son association».