CCI France annonce l’extension à l’ensemble du pays du dispositif de «vente de masques chirurgicaux (EN 14683 ou équivalent) par Cdiscount à destination des TPE-PME ressortissantes des réseaux des chambres et commerce et d'industrie et des chambres de métiers et de l’artisanat».
Fruit d’une coopération entre chambre consulaires et l’entreprise, et soutenu par les ministères de l’Économie et des Transports, le dispositif a été testé d’abord en région Auvergne-Rhône-Alpes. La distribution s’effectue via les magasins de l’enseigne Casino.
Le Conseil national des professions de l’automobile a confié «à son organisme paritaire de branche, IRP AUTO Solidarité-Prévention» le soin d’élaborer un guide des bonnes pratiques à l’usage des entreprises. Ce guide, élaboré «en conformité avec les directives de la direction générale du Travail, du ministère du Travail, du ministère des Solidarités et de la Santé, du ministère de l’Économie et des Finances ainsi que de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles», met l’accent sur 3 axes clés: «mesures de prévention spécifiques au Covid-19», «plan de continuité d’activité», «mise à jour du document unique des risques professionnels». Alors qu’il est en attente de validation auprès des autorités susdites, le président du CNPA Francis Bartholomé indique: «La publication de ce guide, fruit d’un dialogue social étroit, permet de répondre à l’impératif de protection des salariés, des employeurs et des clients dans une perspective de relance des activités».
Les organisations du transport routier (Fédération nationale du transport routier, Organisation des transporteurs routiers européens, Union Transport et Logistique de France) publient leur guide des bonnes pratiques en tant que «secteur d’activité devant poursuivre son activité pour permettre le confinement et la lutte contre la propagation du COVID-19, appelant un PCA (plan de continuité d’activité) global mis en place par l’État». Il a été soumis, pour validation, aux ministères des Transports et du Travail. Il est rappelé que «la majorité des emplois sont couverts par la convention collective nationale des transports routiers et activités auxiliaires du transport» et que «les partenaires sociaux souhaitent que ces mesures soient immédiatement suivies de l’engagement de discussions dans les entreprises sur l’ensemble des problématiques liées à la continuité des activités», via notamment les «institutions représentatives du personnel». Le comité économique et social (CSE) doit être obligatoirement consulté dans le cadre de la mise en œuvre du PCA. Il appartient par ailleurs au chef d’entreprise d’actualiser le «document unique des risques professionnels», d’envisager éventuellement un «plan de prévention des risques». Le document met l’accent sur 3 points clés: «les modes de transmission du COVID-19 et les gestes barrières», «les mesures de prévention adaptées selon les postes et par situations à risque», « la prévention dans (l’NDLR) entreprise». Il est par ailleurs précisé qu’il sera diffusé via sera diffusé sur les sites Internet des organisations représentatives», à savoir: FNTR, OTRE, Union TLF, FGTE-CFDT, FNST-CGT, FO-UNCP, FGT-CFTC, SNATTCFE-CGC.
Le Syndicat des tours opérateurs (Seto) actualise ses recommandations aux membres adhérents. Il préconise un report de «tous les départs jusqu’au vendredi 29 mai 2020», mesure qui peut toutefois être «adaptée en fonction des contraintes des compagnies maritimes et fluviales mais également en fonction des possibilités de réouvertures de destinations». Les entreprises sont invités à informer leurs clients, les agences de voyage, «dans les meilleurs délais».
Le Fédération des associations étudiantes (FAGE) fait part de l’initiative de la Fondation CNP Assurances de lui octroyer un «don exceptionnel de 100 K€» afin qu’elle puisse poursuivre ses actions en faveur des étudiants les plus défavorisés: «aide alimentaire», «équipements de protection (…) des bénévoles et volontaires», appui à la «continuité des études», financement «d’entretien en téléconsultation avec un.e psychologue».
La Confédération générale des Scoop mobilise son outil financier Socoden dédié au développement du secteur pour venir en aide aux entreprises (Scoop, SCIIC). Ainsi que le précise son président, Jacques Landriot: «Tous les outils dont peuvent disposer les adhérents, financiers ou non, s’inscrivent dans cet esprit de solidarité, d’entraide, et de mutualisation qui existe comme nulle part ailleurs au sein du Mouvement Scop. Ce que nous pouvons espérer, c’est que le changement demain soit basé sur la coopération».
Le dispositif consiste en un «prêt participatif d’entraide et solidaire», lequel a déjà permis d’adresser «2 millions d’euros en un mois», au bénéfice de «85 (structures-NDLR)» à «effectif moyen de (...) 12 salariés». La CG Scoop précise qu’il est mobilisable rapidement «deux jours pour prendre une décision de financement, et une semaine pour le versement». Parallèlement, En effet, les initiatives se multiplient, telle des «webinaires destinés aux salariés et adhérents (...) qui ont pour objectifs d’établir un état des lieux de la situation de gestion de la crise (...) ainsi que de répondre aux différentes interrogations des adhérents», ou encore des «outils en ligne (...) à travers le territoire pour informer les adhérents (...) sur les différentes mesures gouvernementales et leur évolution», ou encore des «ateliers pratiques (...) fin d’aborder des thèmes liés à la relance de l’activité».
Organisme paritaire de prévoyance et retraite co-dirigé par Jérôme Volle (FNSEA) et Emmanuel Deletoile (FGA-CFDT), le groupe Agrica annonce la mise en œuvre d’un «dispositif social d’urgence exclusif, sous forme d’accompagnement personnalisé et d’aide financière». Accessible à «tous les salariés ou retraités ressortissants d’une des institutions du Groupe», il permet d’obtenir «une aide financière dont le montant maximum varie entre 500 et 1 500 euros», dont l’organisme s’engage à effectuer le versement sous «8 jours maximum».
L’Association des sociétés financières (ASF) indique que «ce sont près de 500 000 contrats qui ont fait l’objet de reports d’échéance par les sociétés de crédit-bail». L’organisation professionnelle a incité des entreprises adhérentes, «dès le 16 mars, à (mettre-NDLR) en place des dispositifs adéquats pour accompagner plus particulièrement les «TPE et PME (...) commerçants et artisans» aussi bien «pour le crédit-bail mobilier, la location financière ou encore le crédit-bail immobilier et ce quel que soit le type d’équipement ou d’actif immobilier financé». Un engagement concrétisé, selon ASF, par «des reports d’échéance adaptés, pouvant aller jusqu’à 6 mois (jusqu’à six loyers mensuels ou deux loyers trimestriels)».