Pour l'Académie nationale de médecine, la pratique de l'allaitement de l'enfant doit être privilégiée, moyennant des précautions anti-Covid.
La question de la transmission du virus Covid incite l'Académie nationale de médecine (AndM) à émettre des recommandations pour la pratique de l'allaitement. S'appuyant sur des «opinions d’experts (…) relayées par la Société française de néonatologie», l'Académie indique que «l’allaitement peut être poursuivi à condition de prendre des mesures de protection vis-à-vis de l’enfant» et que «le seul traitement médicamenteux justifié chez une mère présentant une forme asymptomatique ou pauci-symptomatique de Covid-19 est le paracétamol».
Considérant «la protection immunitaire du nouveau-né et du nourrisson ainsi qu’une relation mère-enfant de qualité», la pratique de l'allaitement doit être toujours privilégiée, sous réserve des «précautions nécessaires (lavage des mains soigneux et port de masque chirurgical pendant la tétée)» pour «toute mère atteinte d’une forme asymptomatique ou pauci-symptomatique». La prise de paracétamol ne justifie pas une interruption de l'allaitemennt.