Le discours de politique générale de la Première ministre Élisabeth Borne a retenu l'attention de diverses organisations professionnelles.
L'union des entreprises de proximité apprécie le discours du Premier ministre sur «le plan gouvernemental visant à combattre la montée de l’inflation et la flambée des prix des carburants», «la baisse des cotisations sociales des travailleurs indépendants», «la prime de pouvoir d'achat». Considérant que ce discours «traduit une ambition réformatrice qui devra être confrontée aux réalités budgétaires», l'U2P se dit prête «à trouver des compromis constructifs» autour de sujets tels que la «réforme des retraites», «la dépense publique», mais aussi «le financement de l'apprentissage».
> Communiqué (7 juillet 2022)
La Confédération des PME juge positivement le discours du Premier ministre sur «la suppression de la CVAE », «une écologie de progrès, qui ne passe pas par la décroissance». En revanche, elle déplore que ne s'engagent pas une «véritable réforme du système d’indemnisation de l’assurance-chômage, prenant en compte la nécessaire incitation à la reprise d’un emploi», ni une «réforme de la fonction publique», ni un engagement plus ferme en faveur de la baisse de la dépense publique.
> Communiqué (6 juillet 2022)
CGT
Pour la Confédération générale du travail, le discours de la Première ministre traduit «les fondements de sa politique libérale», autant sur «les salaires», renvoyés à «la négociation d'entreprises»; «sur l’écologie», contrainte par la «notion économique»… Ce tandis que les «entreprises sont rassurées» par les «pistes de suppression de nouvelles taxes et cotisations comme la CVAE (…) ou (…) la baisse des impôts de production»… La CGT ne croit pas, non plus, en une réelle «concertation».
> Communiqué (6 juillet 2022)
FO
La confédération Force ouvrière «ne partage (…) pas la conception de ce que sont le progrès et la justice sociale» tels qu'exprimés par le Premier ministre. Le syndicat marque son désaccord avec «le virage annoncé visant à respecter à nouveau le critère de déficit public», «une (…) réduction des impôts de production (…) sans contrepartie», un projet de réforme portant «tout recul de l’âge légal de départ à la retraite et à l’allongement de la durée de cotisation». FO sera «attentive à la concrétisation» de la nationalisation d'EDF.
> Communiqué (6 juillet 2022)
FO Énergie et Mines
Pour la fédération de l'Énergie Force ouvrière, l'annonce de la nationalisation d'EDF ne doit pas s'accompagner d'une reprise du projet Hercule, synonyme «de mise en concurrence des énergies et de l’exigence de démantèlement» de l'entreprise.