Interbev mobilise les professionnels de la filière caprine pour un plan de relance durable, au-delà d’une réponse urgence à la gestion des stocks.
La crise Covid19 a fortement impacté la filière caprine et, en particulier, la sous filière chevreau. Interbev a réagi très tôt directement, mobilisant les «opérateurs de l’abattage» tout comme les «distributeurs», et obtenant des pouvoirs publics une aide économique et sociale «pour les éleveurs-engraisseurs afin de compenser la baisse des cours» et pour «le stockage de viande». Toutefois, le constat s’impose que «les actions engagées et la mobilisation de la filière ont permis de maintenir sa continuité mais d’une part, au prix de la fragilisation du secteur de l’engraissement et d’autre part, de la constitution de stocks importants de viande».
La résorption de ces stocks est une priorité, et l’interprofession, en lien avec la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (FNEC) «travaille à essayer d’identifier de nouveaux marchés (…) et à compenser la perte de valeur». Mais pour assurer un avenir à la sous filière chevreau, il faut engager une «réflexion prospective avec l’ensemble des acteurs de la filière caprine», dont les axes clés sont: «organisation et structuration de la filière, gestion des flux et saisonnalité», «transparence des coûts et recherche de valeur ajoutée», «nouveaux débouchés, qualité et présentation des produits, présence en rayons et adaptation aux nouveaux modes de consommation».