Pour le Conseil national des professions de l’automobile, l’arrêté autorisant l’activité de retrofit en France est une bonne nouvelle pour la filière.
La publication (le 3 avril) de l’arrêté du 13 mars 2020 autorisant l’activité de retrofit (transformation de véhicules à moteur thermique en version électrique), réjouit le Conseil national des professions de l’automobile. Ainsi que le souligne son délégué général Xavier Horent, «Cet arrêté est une bonne nouvelle sur le plan écologique comme sur le plan économique. Le CNPA se félicite d’avoir travaillé en bonne intelligence avec l’ensemble des parties prenantes publiques et privées, à la construction d’un cadre réglementaire, technique, administratif et économique permettant aux professionnels de la mobilité de pouvoir transformer ces véhicules dans des conditions de garanties nécessaires en matière de sécurité et de qualité».
La filière du retrofit, qui «se structure progressivement en France» (où elle était jusqu’alors interdite- NDLR) reçoit ainsi un coup de pouce, permettant plus largement la «structuration d’un écosystème autour de l’électromobilité». Une perspective qui enrichit le plan de relance «R3» que l’organisation professionnelle lance pour préparer la sortie de la crise COVID-19