Interfel rappelle à l’Europe et aux pouvoirs publics la nécessité de mieux communiquer sur la production de fruits et légumes bio.
Pour l’interprofession des fruits et légumes (Interfel), l’encadrement de la commercialisation des «tomates, concombres, courgettes, aubergines et poivrons bio français cultivés sous serres chauffées», en application des décisions du Comité national de l’agriculture biologique (juillet 2019), n’est pas efficace. Croisant les résultats de sa propre étude consommateur (lancée en février 2020) et une autre de l’UFC Que Choisir (sur le prix des fruits et légumes), elle constate qu’elle n’a pas «profité à la production bio française», ni, plus largement à la «consommation de fruits et légumes». Elle réitère doc les préconisations qu’elle avait émises auprès du CNAB, en faveur d’une«très large information du consommateur» à propos de «toute mesure (…) règlementaire concernant ce secteur», et d’une «nécessaire harmonisation des décisions avec les autres pays membres de l’UE afin d’éviter les distorsions de concurrence»