La Coopération agricole édicte sa plateforme de mesures d’urgences à mettre en œuvre, dans le cadre d’une coopération entre pouvoirs publics et professionnels, pour préparer l’avenir sous le signe de la souveraineté alimentaire.
La Coopération agricole prend position, à travers une «plateforme de mesures d’urgence», sur la perspective d’une souveraineté alimentaire à l’échelle nationale et européenne. Ainsi que l’explique son président Dominique Chargé: «La Coopération agricole souhaite leur adoption dès le prochain collectif budgétaire préparé par le Gouvernement (…) pour juin 2020, puis dans le cadre d’un plan de relance». Le projet de l’organisation professionnelle met plus particulièrement l’accent sur des dispositions transversales: corriger la «loi EGAlim» (possibilité de répercuter les surcoûts liés à la crise, de faire la promotion des boissons alcoolisées), décaler la mise en application de certaines «ordonnances» (sur le statut, les activités des coopératives), déployer un «un plan de soutien financier et social aux entreprises» («fonds de quasi-equity coopératif», «extension des mesures (en faveur-NDLR) des entreprises sur le marché de la restauration hors foyer», « pérennisation du dispositif de chômage partiel».
Au-delà, précise Dominique Dominique Chargé: «Le temps de l’après-crise devra aussi être celui de la restauration de notre souveraineté alimentaire, dans une perspective de relance économique au sein de l’Union européenne (…), dans le cadre de la PAC et du Green Deal».