La Fédération des associations générales d’étudiants préconise 16 mesures d’urgence en faveur des étudiants et des jeunes, dont le confinement a accru la précarisation.
«16 mesures d’urgences à mettre en place dès la fin du confinement (…)», c’est sur ce quoi la Fédération des associations générales d’étudiants de France (FAGE) interpelle les pouvoirs publics. L’organisation prévoit, en outre, l’édiction prochaine de «mesures plus structurantes pour façonner une société plus juste et plus durable», indissociable d’un «véritable dialogue qui doit s’enclencher entre le Gouvernement, la société civile, les collectivités et les élus». Des propositions à mettre en regard du fait que «en France, ce sont 20% des jeunes qui vivent sous le seuil de pauvreté».
Pour une extension du RSA, contre la réforme de l’assurance chômage
Si certaines d’entre elles ont été partiellement satisfaites à ce jour par les dispositifs publics de crise («aide nationale d’État», financement de la continuité pédagogique), la fédération étudiante estime que c’est très insuffisant et réitère des demandes majeures déjà formulées, telles que: «l’abandon de la réforme de l’assurance chômage», «l’ouverture du RSA aux 18-25 ans», l’instauration d’une «garantie Jeune diplômé». La FAGE préconise de travailler à la fois sur l’«accompagnement social» (6 mesures), «la continuité pédagogique» (5), «la santé et le social» (2), «le secteur associatif» (2), un «avenir plus durable» (1). D’où des mesures comme : «intégrer les élus étudiants dans la construction des plans de reprise d’activité des établissements»; «prolongation automatique des droits santé» et «médecine universitaire gratuite»; «annuler l’édition du Service national universel 2020 et mieux financer le volontariat en service civique».
Enfin, le syndicat étudiant propose la «mise en place d’une conférence de transformation sociale et écologique avant l’été».