La Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes (SPEDIDAM) «e félicite des dispositions annoncées mercredi 6 mai par Monsieur le président de la République en faveur du monde artistique,
mais regrette, qu’à ce jour, aucune disposition ne soit encore prise concernant les droits des artistes-interprètes sur internet». En cause, les enregistrements qui «continuent à faire l’objet d’une exploitation massive par les plateformes de streaming et de téléchargement» mais ne se traduisent par aucune rémunération de «l'immense majorité des artistes-interprètes» qui y ont participé. La SPEDIDAM qui «entend accompagner les artistes-interprètes pendant et après la crise» juge ainsi que «la transposition de la directive "droit d’auteur" annoncée avant la fin de l’année doit impérativement permettre de corriger cette situation inique».