Le SNPEFP-CGT estime que le télétravail est la meilleure solution pour continuer à contenir l’épidémie. Mais, son usage doit répondre à certaines conditions.
Pour le Syndicat national des personnels de l'enseignement et de la formation affilié à la Confédération générale du travail (SNPEFP-CGT), «le télétravail reste la meilleure protection contre le COVID 19» et «il a permis la continuité pédagogique et le maintien de l’activité», le syndicat juge préférable de continuer à privilégier cette formule, tout en rappelant qu’il «peut être maltraitant» et qu’il n’est pas «adapté à toutes les activités».
Un accord national (…) pour fournir un cadre aux accords collectifs particuliers
Le syndicat met des conditions à son utilisation et préconise notamment la «négociation d’un “Accord national” (…) pour fournir un cadre aux accords collectifs particuliers». Et ce cadre «strict» doit intégrer le respect des règles concernant le temps et la durée de travail, l’alternance avec le présentiel, la définition de poste, ou encore «la prévention du harcèlement moral managérial». Autres conditions nécessaires: la «prise en charge par l’entreprise des frais liés à l’activité professionnelle, assistance à distance pour l’usage des outils informatiques et de communication». L’organisation de salariés souhaite aussi: «une réflexion métier par métier, sur les prérequis et les objectifs poursuivis».
Dans la mesure où il existe des «postes non éligibles au télétravail», le SNPEFP-CGT pointe aussi l’adoption d’un certain nombre de règles, au premier plan desquelles «la mise à jour du DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels-NDLR) et du règlement intérieur, tous les deux soumis pour avis au CSE». De plus, «les protections individuelles doivent être fournies aux salariés en tant que de besoin». Enfin, l’option entre télétravail et présentiel doit relever du volontariat et ne saurait justifier de «licenciement ni de fin de contrats arbitraires.»