Cinq confédérations syndicales françaises majeures et la principale confédération allemande souhaitent que le plan proposé par la France et l’Allemagne trace une nouvelle ambition pour l’Europe.
Acter un nouveau cadre financier et un emprunt
Les confédérations CFDT, CFTC, CGT, FO, UNSA et leur homologue allemande DGB, saluent «l’initiative franco-allemande pour la relance européenne, présentée par le président français et la chancelière allemande le 18 mai», tout en rappelant que «Nous avons besoin d’une stratégie de relance efficace, qui doit aller au-delà des 500 milliards d’euros annoncés».
Les organisations privilégient, à cet égard, «un nouveau cadre financier pluriannuel ambitieux porté à au moins 2% du PIB européen» et «un instrument d'emprunt commun garanti par l’UE pour augmenter considérablement les ressources propres qui lui font défaut». L’intersyndicale juge donc que «Le plan de relance annoncé par la Commission européenne doit s’appuyer sur l’initiative franco-allemande et ne doit rien délaisser des ambitions affichées avec le Green Deal pour une transition écologique socialement juste et un modèle économique plus juste, plus durable», avec «en filigrane la nécessité d’une convergence économique, fiscale et budgétaire des États-membres de l’UE rompant finalement avec les politiques d’austérité».