Force ouvrière estime que l’annonce du plan de relance pour l’Europe ne doit pas avoir pour contrepartie de nouvelles politiques d’austérité.
Force ouvrière note que «l’initiative commune annoncée le 18 mai par les chefs d’État français et allemand sur le plan de relance de l’Union européenne (…) marque sans aucun doute une volonté politique des deux pays, importante face aux difficultés de progrès en ce sens au niveau de l’Union européenne». Le syndicat souligne néanmoins que, par comparaison avec le «fonds de relance temporaire et ciblé (…), dans le cadre du CFP 2021-2027, à hauteur de 500 milliards», «la revendication portée par (…) la Confédération européenne des syndicats évalue la nécessité d’aller à hauteur de 2% minimum du PIB européen». Et il dit «craindre» que «l’engagement des États membres à appliquer des "politiques économiques saines et des programmes de réforme ambitieux » ne se traduise par «des contraintes budgétaires sur les politiques publiques et sociales».
Pour FO, il faut une politique «rompant avec les critères d’austérité et le dogme de la concurrence libre et non faussée», qui donne «la priorité à la coopération, à la coordination, à l’ambition de souveraineté industrielle, à l’investissement dans les services publics et la protection sociale collective, au progrès social».