Plusieurs syndicats de salariés de la fonction publique s’accordent pour demander une négociation salariale.
C’est par courrier au Premier ministre que l’intersyndicale Fonction publique (CGT-FP, FO-FP, Solidaires FP, FSU, FA) lui demande «de fixer une première date de cette négociation salariale dans la première quinzaine de juin. Ainsi, les augmentations générales indispensables pourront s’inscrire dans les projets de lois de finances de 2021 dont nous ne doutons pas que l’élaboration a déjà commencé».
Pour revaloriser les carrières des agents de la fonction publique
Si «ce ne sont pas nos organisations syndicales qui vont s’opposer à des mesures de reconnaissances ponctuelles de situations de travail éprouvantes», telle que la prime pour les professionnels du soin, le collectif précise que «partiel, partial, potentiellement discriminant notamment pour les femmes, à usage unique, ce dispositif est très loin de correspondre à l’indispensable reconnaissance de l’engagement des fonctionnaires et des non-titulaires et de leurs qualifications».
En outre, il juge insatisfaisante l’annonce d’une concertation au 25 mai avec les personnels de l’hôpital public, dont les «organisations syndicales représentatives» ne seront pas partie prenante. La négociation sociale demandée est assortie de plusieurs points prioritaires: «dégeler sans délai la valeur du point d’indice, arrêter un plan comportant les mesures générales de nature à (…) revaloriser les carrières des agents de la fonction publique et en particulier les corps et cadres d’emploi à prédominance féminine».
Enfin, le collectif entend rappeler son opposition à «(l’-NDLR) interprétation restrictive du droit de retrait (et aux NDLR) menaces disciplinaires pour les personnels qui compteraient l’exercer», ainsi qu’à « la remise en cause – pour ne pas dire du vol – de droits acquis en matière de congés et de RTT».