Pour la Mutualité française, le projet de loi sur la perte d’autonomie est une bonne chose, mais elle pose certaines conditions.
Selon Thierry Beaudet, président de la Mutualité française, tout l’enjeu d’une réforme sur la perte d’autonomie réside dans «La revalorisation des métiers de la filière d’une part et la diminution des restes à charge assumés par les familles». L’organisation salue le «projet de loi prévoyant la création d’une cinquième branche ou d’un cinquième risque de la Sécurité sociale pour le financement de la perte d’autonomie», mais entend continuer à se mobilier pour faire valoir certaines propositions, au premier rang desquelles «un pilotage pluriannuel de ce risque qui s’inscrive dans le temps long et qui garantisse un financement sur l’ensemble du territoire».
Se basant sur le rapport Libault elle précise qu’une «une montée en charge sera indispensable pour répondre au besoin de financement estimé à 10 milliards par an d’ici 2030 pour le seul grand-âge».