Estimant que le bilan du retour dans les établissements d’enseignement doit inciter à la mesure, la CGT Éducation demande des garanties pédagogiques pour les enseignants.
Selon la fédération CGT de l’Éducation, à «l’heure du premier bilan» de la reprise des classes, il «reste de très nombreux aspects à surveiller, dénoncer et parfois combattre: (…) ingérence accrue des collectivités dans le fonctionnement de l’Éducation nationale, (…) chaine de décisions institutionnelle, (…) pressions hiérarchiques sur les personnels pour la reprise du travail (…) conditions de travail et la définition du travail en présentiel/distanciel et enfin la préparation du mois de juin et de la rentrée». Le syndicat plaide ainsi pour que «les personnels, en élémentaire comme en collège ou en lycée, puissent collectivement (…) organiser les objectifs pédagogiques de cette reprise et choisir librement les notions à privilégier dans les apprentissages d’ici le 4 juillet» et considère que «le 3e trimestre doit être neutralisé (…) et l’épreuve orale de français (…) annulée. Enfin, le syndicat n’envisage pas la rentrée sans «collectif budgétaire (…) pour recruter des personnels».