La Confédération générale du travail considère que la perte d’autonomie doit être pris en charge via la solidarité nationale.
Réagissant aux projets gouvernementaux sur le financement de la perte d’autonomie, la Confédération générale du travail (CGT) juge qu’elle «doit être traitée de manière globale et nécessite une vraie politique publique articulant prévention, dépistage et prise en charge solidaire, avec un droit universel de compensation». Contrairement à l’option retenue par les pouvoirs publics d’une 5e branche, «qui aurait pour effet de fragiliser son financement sur la base du salaire socialisé en le fiscalisant et de l’ouvrir à des complémentaires ou à des assurances privées», elle préconise de «renforcer l’universalité de l’assurance maladie», de «mettre en place un grand service public de l’aide à l’autonomie regroupant et intégrant l’ensemble des personnels concernés (que ce soit à domicile ou en établissement)». Le syndicat de salariés rappelle au passage l’effet négatif, à cet égard des «reculs en matière de santé au travail, notamment la suppression des CHSCT depuis les dernières lois “travail”».