La Confédération générale du travail demande à la Commission européenne de confirmer sa directive sur la transparence des rémunérations en entreprise.
La Confédération générale du travail (CGT), réagissant au report de la «nouvelle directive sur la transparence des rémunérations» prévue initialement pour l’automne, le trouve d’autant plus injustifié que les «les femmes sont très présentes dans la gestion de (la-NDLR) crise sanitaire», mais aussi que, de manière plus générale, «la règlementation internationale et nationale (…) prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale». Selon le syndicat, sa concrétisation induit une «transparence salariale» que la directive «doit rendre enfin obligatoire» et assortir de la possibilité de «sanctionner tous les employeurs récalcitrants».
Sur un plan pratique, il s’agirait de «mettre en place, dans tous les bilans sociaux, un “nuage de points” permettant de comparer les carrières des salari.é.e.s d’un même âge et d’un même niveau de qualification».