Pour la FNSEA, la proposition de loi sur la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires redonne de l’impact à la loi EGAlim. Les interprofessions de la viande en sont aussi satisfaites.
Le syndicat d’exploitants agricoles se dit d’autant plus satisfait de cette proposition de loi (votée le 27 mai à l’Assemblée nationale), qu’elle réintègre «les articles censurés par le Conseil constitutionnel» à propos de la loi EGAlim et acte des «mesures co-construites avec la profession agricole»: «indication d’origine» (miel, viandes de restauration, vins d’appellation), «étiquetage» (fromages fermiers affinés à l’extérieur), «interdiction des dénominations commerciales associées usuellement aux produits d’origine animale pour les produits qui en comportent peu ou pas». La FNSEA rappelle qu’elle a lancé la pétition «Eat Original» afin que «l’étiquetage systématique de l’origine sur tous les produits transformés et dans la restauration hors domicile» soit acté à l’échelle nationale et européenne.
Du côté des interprofessions de la viande (Interbev, Inaporc), c’est plus particulièrement «l’interdiction de l’utilisation des dénominations animales (steak, filet, saucisse …) pour les produits contenant des protéines végétales» qui donne matière à satisfaction. Elles appellent à sa mise en application rapide étant donné que la France «n'est pas dans l'obligation d'attendre une éventuelle évolution du droit européen pour imposer» cette règle.