Plusieurs organisations professionnelles agricoles jugent que l’aide de l’État à la filière vinicole reste insuffisante.
«Nous attendons que l’ensemble des demandes de volume de distillation et de stockage privé soient satisfaites, que le fonds de compensation soit engagé et que les modalités d’exonérations de charges soient adaptées à notre secteur». Telle est l’appréciation de leur rencontre avec les ministres de l’Agriculture et des Comptes publics (29 mai) formulée par diverses organisations professionnelles agricoles: Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, Jeunes Agriculteurs, Coopération agricole, Confédération des vins IGP de France, Comité national des appellations d’origine contrôlée, Vigneron indépendant.
Elles constatent certes que «les premières annonces (du Gouvernement-NDLR) sur les mesures de gestion de crise (sont-NDLR) globalement satisfaisantes puisqu’elles permettent de lancer les mesures au plus vite», mais jugent que le dispositif d’accompagnement financier reste trop imprécis.