La Fédération des établissements d’hospitalisation privée d’aide à la personne (FEHAP) met sur la table de la concertation sur l’avenir du secteur sanitaire ses propositions.
Partie prenante du «Ségur de la Santé», la FEHAP (Fédération des établissements d’hospitalisation privée d’aide à la personne) entend y faire valoir «une vision de la santé dite “globale”», qui suppose que «le système de santé doit se penser de manière transversale, se basant sur la coordination de tous les acteurs et tous les secteurs: sanitaires, sociaux, médico-sociaux, publics ou privés».
Pour une décentralisation du système de santé favorisant la contractualisation entre acteurs
L’organisation professionnelle la décline précisément autour de 6 priorités. En premier lieu, «La prévention», pour laquelle elle prône «de structurer une 1re ligne du système de santé accessible à tous, intégrant les acteurs du domicile portant les missions d’accès aux soins, de prévention, de promotion et de coordination des parcours avec un financement, pour partie populationnel, qui valorise ces compétences». Afin, ensuite de soutenir « l’attractivité des métiers», elle se prononce pour une revalorisation salariale et des parcours professionnels.
Il lui paraît ensuite nécessaire «un assouplissement règlementaire des contraintes pesant sur les établissements de santé afin de faciliter les coopérations, l’assouplissement des cadres de fonctionnement des organisations». Une «instance de pilotage et de concertation territoriale des acteurs sanitaires et médico-sociaux» serait chargée de piloter la coopération et de la promouvoir. La FEHAP plaide, plus généralement, pour «une décentralisation effective du pilotage du système de santé» avec redéfinition du rôle des ARS («régulation» en région), du ministère («pilotage, (…) harmonisation, (…) veille (…), impulsion», ainsi que pour un nouveau mode de financement, privilégiant la «contractualisation entre acteurs de statuts différents».