L’Ordre national des infirmiers organise des États généraux de la profession pour que celle-ci soit entendue à l’occasion du «Ségur de la Santé».
Si le «“Ségur de la Santé” suscite de grandes attentes parmi les professionnels concernés», l’Ordre national des infirmiers (ONI) prend position pour prévenir le «risque d’une nouvelle réforme trop médico-centrée», qui ne prendrait pas suffisamment en compte le rôle de l’infirmier dans un «système de santé plus efficace, plus durable et plus humain», selon l’expression de son président Patrick Chamboredon.
Considérer la contribution réelle de la 1re profession de santé du pays
L’ONI étaye sa position sur la base d’États généraux, mobilisant à la fois «24 organisations infirmières (collectifs, associations, syndicats…)», des «experts du monde de la santé», et «l’ensemble de la profession (…) via une consultation en ligne dédiée». Il entend faire valoir, auprès du Ségur, ce qu’il juge nécessaire pour «considérer la contribution réelle de la 1re profession de santé du pays (par le nombre)», à savoir notamment: «augmenter le nombre d’infirmier(e)s», «développer les compétences, et donc réviser les textes encadrant l’exercice de la profession», instaurer une «véritable logique de carrière», qualifier la formation («processus d’universitarisation».
Les infirmiers se disent prêts à entrer pleinement dans une «coopération avec les autres professionnels de santé», dans le cadre de la «ville» comme de l’hôpital. Mais ils attendent aussi que leur «représentation (au sein du-NDLR) système de santé» soit «renforcée».