L’U2P préconise au Gouvernement 14 mesures qui permettront aux entreprises de proximité de mobiliser pleinement leur potentiel au service de la croissance.
Ainsi que le précise le président de l’Union des entreprises de proximité, Alain Griset: «tous les efforts consentis pendant la crise seront vains si le soutien apporté aux plus petites entreprises ne se poursuit pas dans la durée et avec le volontarisme des pouvoirs publics». Si elle salue l’effort consenti par l’État, l’organisation patronale souhaite qu’il soit maintenu voire renforcé dans la perspective «du plan de soutien (…) annoncé par Bruno Le Maire».
14 mesures prioritaires pour le maintien de l’économie de proximité
L’U2P identifie 14 mesures prioritaires (1), au premier rang desquelles la compensation des «surcoûts des mesures sanitaires». Concernant les entreprises elles-mêmes, elle préconise la pérennisation de plusieurs dispositifs anti-crise («transformer le fonds de solidarité en outil de politique économique», «transformer le PGE en prêt garanti par l’État sur dix ans»), ainsi qu’un soutien fiscal et réglementaire supplémentaire («exonérer de charges sociales pour les mois de mars, avril, mai et juin 2020», «alléger le coût des heures supplémentaires», «simplifier les régimes juridiques»).
Pour appuyer la reprise d’activité, il lui semble également nécessaire de mobiliser les donneurs d’ordres («accès (…) à la commande publique et privée en visant au moins 40 % du montant global des marché»; soutien aux «circuits de proximité, à l’économie circulaire»), mais aussi les particuliers («réduction d’impôt sur le revenu “Madelin” aux particuliers qui investissent», «bons ou cartes cadeaux (aux salariés pour des achats (…) dans les entreprises de proximité»).
L’U2P suggère en outre de «créer une foncière avec la Caisse des dépôts et consignations qui aura vocation à acheter les locaux des petites entreprises en vente». Enfin, elle juge nécessaire un accompagnement des entreprises pour les transitions numériques et écologiques.