La Confédération paysanne estime que la concertation sur la gestion des risques agricoles n’est pas claire et se refuse à la cautionner.
Pour la Conf’, force est de constater que la concertation engagée en octobre 2019 valide seulement la préférence du ministre pour «l'assurance obligatoire, pour faire face aux aléas climatiques en agriculture». Une solution par laquelle, selon le syndicat professionnel agricole, «seuls les agriculteurs sont mis à contribution, soit par leurs cotisations, soit par des subventions prélevées sur le budget de la PAC». En outre, souligne la Conf’: «Les assurances sont préconisées pour toutes les productions, par groupe de culture (…). Pourtant cela fait 15 ans qu'elles existent et n'arrivent pas à se développer. Les plus fragiles, les plus diversifiés, ne peuvent s'assurer par manque de revenu, une cotisation trop élevée ou tout simplement car aucun assureur ne souhaite prendre ce risque, comme pour le maraîchage».
Le syndicat défend plutôt l’idée d’un «fonds mutuel et solidaire, entre toutes les productions et tous les maillons des filières, encadré et cofinancé par l’État».