Pour les syndicats Solidaires et Fédération syndicale unifiée, l’allocution du président de la République ne change rien et la mobilisation reste à l’ordre du jour.
Réagissant aux propos du Président de la République (14 juin-NDLR), l’Union syndicale Solidaires retient«un exercice d’autosatisfaction impressionnant quand à la gestion de la crise sanitaire. Et pour la suite ? Beaucoup de grands mots et de discours creux…». Pour l’organisation de salariés, «le pouvoir macroniste revient à ses fondamentaux ultralibéraux et nous prépare le retour au monde d’avant. En pire pour nos droits, nos libertés, pour la justice sociale et environnementale».
Elle «continuera dans les semaines à venir de construire les mobilisations sociales, antiracistes, écologistes et féministes indispensables pour sortir de la crise actuelle et qu’enfin d’autres choix nous évitent celles à venir».
Pour la Fédération syndicale unitaire (FSU), le discours présidentiel est «caractérisé par très peu de propositions concrètes et un renvoi en juillet, l’été étant propice aux “mauvais coups” sur le plan social». Le syndicat de salariés pointe le fait que «L’ordre républicain ne peut être invoqué sans dénoncer les dérives de certaines pratiques policières», qu’une «nouvelle étape de décentralisations est annoncée sans précisions», que rien n’est dit pour les jeunes d’un «niveau de formation et de qualification qui répondent aux enjeux économiques et écologiques».
La FSU sera donc «vigilante sur l’ensemble de ces questions et (…) s’opposera à des mesures qui renverraient à l’autonomie du pilotage des services publics, source de mise en concurrence».