Une intersyndicale demande à son interlocuteur patronal d’acter un maintien des droits des salariés des CHRS.
Plusieurs organisations syndicales de salariés des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CFDT Santé Sociaux, CGT Action sociale, FO Action sociale, Sud Santé Sociaux) interpelle l’«unique organisation patronale» de la branche, pour qu’elle acte, lors de la commission mixte paritaire (16 juin 2020-NDLR), un accord sur: le maintien «de salaire à 100 %», «de l’ensemble des droits conventionnels relatifs à la protection sociale (complémentaire santé, prévoyance)», des «droits aux congés payés et à l’ancienneté, en prenant en compte les périodes de suspensions de contrat de travail».
Le collectif rappelle que si «les pouvoirs publics ont pris des engagements qui ont d’ailleurs été confirmés par la circulaire n°6166 du 6 mai 2020», Nexem se refuse pour le moment à toute négociation sur la question du salaire non maintenu intégralement pour certains personnels qui ont pourtant été très mobilisés durant la crise Covid. Pour les syndicats, cette mesure n’aurait qu’un impact limité et coûterait même «moins cher, pour nos employeurs, que les arrêts maladie classiques».