La CFDT propose la création d’une contribution sur toutes les successions et donations pour financer la sécurité sociale.
La Confédération française et démocratique du travail, par la voix de sa secrétaire générale adjointe Jocelyne Cabanel, interpelle les pouvoirs publics dans le contexte des «projets de loi relatifs à la reprise de dette de la Sécurité sociale et la création du 5e risque dans un contexte de forte dégradation des comptes», lié notamment à la crise Covid.
Quoique satisfait de la «création d’un risque spécifique à la perte d’autonomie», le syndicat de salariés regrette que le Gouvernement n’ait pas retenu ses propositions concernant «une globalisation du déficit des assurances sociales (…) et (…) sa prise en charge par l’État, (…) assureur en dernier ressort pour la protection sociale» et la prolongation de «la durée de vie de la CADES (caisse d’amortissement de la dette sociale-NDLR). Pour la CFDT, il faut donner de nouveaux moyens à la CNSA (caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), en inscrivant dans la prochaine loi de finances «une contribution, éventuellement progressive, au premier euro, sur toutes les successions et donations. Au taux de 1 %…». La Confédération regrette, par ailleurs, le manque de concertation des pouvoirs publics avec les organisations professionnelles.