Pour la fédération des syndicats de l’État de la CGT, les fonds de l’Agence nationale des chèques vacances doivent être préservés. D »autres solutions existent pout financer les petites entreprises.
La CGT-UFSE conteste, en effet, le projet du «secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (de-NDLR) “réformer l’Agence nationale pour les chèques-vacances”» après que l’État ait imposé à l’ANCV «qu’elle finance le fonds d’indemnisation des petites entreprises à hauteur de 30 millions d’euros» suite à la crise Covid. Le syndicat, qui rappelle que «l’agence est autofinancée», dont «les bénéfices assurent la modernisation», n’entend pas qu’elle passe sous la coupe des opérateurs privés. Cela signifierait une hausse des «coûts de commission», une attaque directe contre «le tourisme non marchand» et son «projet d’éducation populaire».
Estimant, de plus, que «financer des politiques publiques ne relève en rien de l'objet social de l’ANCV», la CGFT-UFSE défend l’idée qu’il faudrait mobiliser, pour ce faire, d’autres moyens, à savoir «taxer les dividendes (…); rétablir l’ISF ; prendre des mesures coercitives contre l’évasion fiscale».