La Confédération française de l’encadrement demande des mesures exceptionnelles pour répondre à une crise exceptionnelle.
Pour la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres), deux problèmes majeurs doivent être traités en urgence pour envisager la sortie de crise: «les effets très négatifs du choc transitoire des 4 mois du cœur de crise», «le déficit important tant pour la Sécurité sociale que pour notre système de retraite» qui en est le corrélat.
Le syndicat de salariés suggère donc aux pouvoirs publics que «toutes les dépenses exceptionnelles («maintien des rémunérations des personnes en activité partielle»)devraient faire l’objet d’un refinancement à très long terme sous forme d’emprunt auprès de la Banque centrale européenne (BCE)» de même que «le déficit des régimes sociaux». Il plaide aussi pour l’allégement, à titre exceptionnel, de «certains postes de charges» assumés par les entreprises, ainsi par exemple «la charge d’amortissement des investissements utilisés à moins de 90 % de leur capacité serait neutralisée».