Les académies nationales de médecine et de pharmacie souhaitent que la loi de programmation sur la recherche fasse une plus grande place à la biologie-santé.
Les deux institutions professionnelles «saluent les avancées dans le projet de loi» de programmation pluriannuelle de recherche (LPPR): «augmentation du budget (…) de 23,8 milliards d’euros cumulée sur 10 ans»; «place occupée par la recherche en biologie-santé dans le rapport annexé à la loi»; «nouvelles voies de recrutement et des contrats doctoraux tenant compte de la durée de la thèse»; «développement de la politique partenariale»; «création d’un comité territorial de la recherche en santé».
Pour autant, les académies de médecine et de pharmacie incitent les pouvoirs publics «à redresser les moyens alloués à la recherche en biologie-santé en les portant au niveau des pays européens performants, à mettre en œuvre une attractivité renforcée des métiers (…) pour les diplômés en médecine et en pharmacie et à imposer une coordination impliquant de façon statutaire l’ensemble des organismes et agences de financement». Et de rappeler que «La désorganisation de la réponse de la recherche sur la Covid-19 démontre suffisamment le besoin d’une alliance renouvelée, après le constat du gaspillage des maigres ressources des appels à projets lancés de façon anarchique et des essais cliniques en nombre pléthorique, 365 à la date du 15 juin pour la France seule».