L'Union des entreprises de proximité prend acte avec satisfaction des priorités que se fixe le Gouvernement dans le cadre de la relance post Covid et du nouveau rôle qu'il accorde au dialogue social.
À l'issue de la première «Conférence du dialogue social» entre le Premier ministre et les organisations d'employeurs et de salariés (17 juillet 2020-NDLR), l'U2P (Union des entreprises de proximité) se félicite notamment des «mesures en faveur de l’apprentissage et des contrats de professionnalisation et plus généralement la lutte contre le chômage des jeunes, (…) la nouvelle place accordée à l’économie de proximité», de la suspension de «l’installation de centres commerciaux à la périphérie des communes». Concernant la priorité pour les entreprises, l'Union demande la prolongation des «systèmes de solidarité mis en place à l’occasion de la crise sanitaire» et «un plan de relance ambitieux afin (…) favoriser la consommation et d’aider les petites et moyennes entreprises».
Ainsi que le rappelle son président, Laurent Munerot, l'U2P considère que «la réforme de l’assurance-chômage (…) (n'est-NDLR) plus adaptée à la situation actuelle, notamment sur la question du bonus-malus» et se prononce en faveur «d’un système universel de retraite» à condition toutefois qu'il ne soit pas «unique», prenne en compte «les situations différentes des salariés et des travailleurs indépendants», les «carrières longues» et les «pensions minimales des personnes qui ont effectué une carrière complète», adapte «l’assiette des cotisations et contributions des travailleurs indépendants».
Quant au renouveau du dialogue social, il ne doit pas aboutir à ce que «L'État (…) interfère (…) dans les négociations entre partenaires sociaux».