Pour la Confédération des syndicats médicaux français, le «Ségur» se résume à un «Ségur de l'hôpital», dont les professionnels libéraux sont les grands oubliés.
Ainsi que le rappelle son président Jean-Paul Ortiz: «la CSMF appelle le Gouvernement à ouvrir de toute urgence un Ségur de la médecine libérale». Certes, l'organisation professionnelle note la confirmation des «moyens mis en œuvre pour le fonctionnement des hôpitaux» qui «devrait permettre à l’hôpital et aux soignants qui y exercent de sortir de la crise hospitalière et d’avoir un fonctionnement plus adéquat aux besoins de la population».
Mais elle ne peut que constater, parallèlement, que ses pistes pour re-mobiliser le secteur libéral et la médecine de ville («équipes de soins», «exercice coordonné», «développement de la télémédecine en particulier de la téléexpertise et de la télésurveillance»…) n'ont abouché sur «rien de concret (…) si ce n’est l’ouverture de négociations conventionnelles devant aboutir d'ici fin 2020».
Et d'appeler de ses vœux «des négociations conventionnelles urgentes» pour «une véritable revalorisation de l’acte médical effectué en ville», qui «ne peut s’envisager qu’avec des moyens conséquents à la hauteur des enjeux, comme cela a été fait pour l’hôpital public».