L'Union des entreprises de l'économie solidaire se félicite de l'intégration du secteur dans le portefeuille de Bercy. Et espère des mesures (fiscalité, aide à l'investissement) très rapides dans le cadre du plan de relance à venir.
Pour Hugues Vidor, président de L'UDES (Union des entreprises de l'économie solidaire): «Le retour de l’ESS à Bercy est une excellente nouvelle. Le gouvernement se dote enfin de vrais leviers (…), ce qui est un signe encourageant dans les mutations économiques, sociales et écologiques de l’après-crise sanitaire. Nous allons travailler avec la nouvelle secrétaire d’Etat pour donner corps à la manière dont l’ESS peut contribuer à la relance de notre pays dans le cadre d’un partenariat que nous espérons gagnant/gagnant».
L'organisation professionnelle salue donc l'attribution au ministre de l'Économie de la prise en charge de l'économie solidaire ainsi que la nomination de la nouvelle «secrétaire d'État à l’économie sociale, solidaire et responsable», qui placent «l’ESS comme acteur économique à part entière dans le plan de relance que prépare le Gouvernement. Dans une perspective de «new deal social et écologique», elle suggère d'ores et déjà aux pouvoirs publics, la «mise en place d'un fonds d’investissement en fonds propres d’un milliard d’euros pour l’ESS dans le cadre de l’enveloppe de 100 milliards d’euros décidée (…) pour la relance de l’économie». L'UDES se dit également prête à ouvrir un «dialogue constructif» autour de propositions qui pourraient s'intégrer à la loi de finances 2021: «activer la commande publique», «réformer la taxe sur les salaires», «créer un crédit d’impôt à l’innovation sociale. Elle souhaite, enfin, que la nouvelle Direction générale de la cohésion sociale engage une «véritable politique publique en direction des acteurs de la cohésion sociale des territoires et de soutien au secteur social et médico-social».
Communiqué UDES – 27 juillet 2020