Les principes organisations professionnelles du secteur de l'immobilier se disent prêtes à un effort important pour rénover les copropriétés. Elles demandent néanmoins un soutien (juridique, financier) des pouvoirs publics.
C'est par voie de courrier à la ministre du Logement, que la Fédération nationale de l'immobilier, l'Union des syndicats de l'immobilier (Unis) et Plurience, formulent leur engagement à «lancer 50 000 chantiers de rénovation de copropriété dans les trois prochaines années», non sans avoir rappelé leur appui aux «décisions prises en faveur de la rénovation des copropriétés» dans le cadre du plan «France relance».
Cet engagement serait toutefois facilité par la «reconnaissance du rôle sociétal du syndic dans la conduite d’une rénovation énergétique ambitieuse», c'est-à-dire des mesures publiques, d'ordre réglementaire («déléguer au conseil syndical la décision de faire réaliser les diagnostic techniques globaux (…) et les rendre éligibles à MaPrimeRénov’ Copro»; «consacrer un plan de travaux quinquennal»; «faire de MaPrimeRénov’ Copro un dispositif simple et lisible»), mais aussi financier («pérenniser sur cinq ans les engagements de l’État en faveur des dispositifs de rénovation», inclus aussi certificats d'économie d'énergie).
Communiqué commun FNAIM, Unis, Plurience – 24 septembre 2020