
A l’issue de la session de négociation conventionnelle (12 novembre), le SML souligne certes que «le schéma de prise en charge des soins non programmés, présenté (…) par la Cnam, est allégé et intègre bien un accès à partir du numéro d’appel unique des soins ambulatoires libéraux, le 116 117» et que la question de «l’articulation entre le SAS et la permanence des soins est posée».
Pour autant, l’organisation professionnelle de médecins souhaite une révision de la position de l’Assurance maladie sur la question des rémunérations. Elle «refuse que la rémunération de la régulation libérale puisse être basée sur le tarif horaire le plus bas (…), à 85 euros de l’heure», juge insuffisant le «forfait trimestriel progressif, plafonné en fonction du nombre d’actes (…) avec un maximum de 660 euros par trimestre dans la limite de 75 actes pour la moyenne supérieure», et réclame «une majoration de 15 euros sur chaque consultation non programmée régulée, à travers la MRT pour les généralistes et la MCU pour les spécialistes, applicable sans discrimination de secteur, (…) sans limitation de plafonnement», tandis que «pour les praticiens en secteur 2, les tarifs habituels doivent pouvoir s’appliquer dans le respect du tact et de la mesure». Le SML plaide, enfin, que «la mobilisation de la profession à travers des incitations attractives conduirait à des économies très substantielles».