La fédération de la santé du syndicat CGT marque son opposition aux mesures dérogatoires aux formations en santé motivés par la crise sanitaire.
La Fédération Santé et Action sociale de la CGT (CGT-SAS), qui certes «ne mésestime pas les efforts à fournir pour lutter contre la pandémie Covid-19», conteste «un arrêté (…) du 6 janvier 2021 (qui-NDLR) pose un cadre juridique et dérogatoire quant aux suspensions des formations» des aides-soignants, infirmiers, ergothérapeutes, kinésithérapeutes, pédicures, manipulateurs etc.
Elle juge que cet «arrêté institutionnalise un peu plus le recours systématique à une main d’œuvre étudiante à moindre frais», alors que la situation est le fruit des «politiques de restrictions budgétaires et de réduction des masses salariales par les employeurs». Plus largement, il faut craindre un «chaos» pour le dispositif national de la formation professionnelle en santé.
Communiqué CGT-SAS – 8 janvier 2021