«Le projet qui circule de manière officieuse depuis quelque temps (…) ne rompt cependant pas avec la volonté de liquider et la formation des enseignants et les concours eux-mêmes.»
«Le calendrier proposé est intenable et est un véritable passage en force. La CGT FERC Sup demande le report de la réforme à la session 2026 et l’ouverture de véritables négociations, impliquant l’ensemble des actrices et acteurs de la formation des enseignant·es. Nous demandons des moyens pour une véritable formationuniversitaire des enseignant·es attractive et émancipatrice.»
«Le Sgen-CFDT demande le report de toute réforme en l’absence de concertations entre les ministères de tutelles MENJ et MESR et les organisations syndicales. Nous nous opposerons à toute nouvelle réforme qui remettrait fondamentalement en cause le mouvement d’universitarisation de la formation des enseignants du premier degré et du second degré et qui attaquerait le statut des collègues investis dans l’ensemble des mentions de l’actuel master MEEF.
Interfédéral (CGT-FERC; FSU; UNSA Education; FSE; UN; UNEF)
«Ce document révèle un mépris total du métier d’enseignant·e et de la formation exigeante à laquelle ils et elles doivent avoir accès. Les ENSP constituent un projet d’école qui renonce à la professionnalité des enseignant·es, à une école émancipatrice sans tri social (…) Enfin, il est complètement méprisant et irresponsable de vouloir mettre en place cette réforme pour la session 2025 à moins de cinq mois de la rentrée alors qu’aucune maquette de licence n’est prête et que les programmes des concours n’ont pas été dévoilés.»
Interfédéral (CGT-FERC; FSU; UNSA Education; FSE; UN; UNEF)
«La création des Écoles normales supérieures du professorat (ENSP) consiste finalement en la création d'une nouvelle structure sous double tutelle du MENJ et du MESR mais exempte de toutes les caractéristiques universitaires. Les orientations telles qu'elles apparaissent dans ce document sont à tout point de vue intenables.»
«Jeunes Agriculteurs met en garde la classe politique contre une prise en otage de l'installation en agriculture (…) Jeunes Agriculteurs rappelle que la LOA, dans sa forme actuelle, n'est pas une loi visant à répondre à l’intégralité des préoccupations agricoles, mais vise à réformer en profondeur la politique d'installation en attirant davantage de jeunes .»
«La présente loi, malgré des avancées considérables en matière de politique à l’installation, reste améliorable sur bien des aspects (…) Jeunes Agriculteurs soutient, et proposait déjà depuis 2020, le déploiement d’un guichet unique dénommé ici “France Service Agriculture”. Il doit s’agir d’un outil incontournable pour l’installation des jeunes et la transmission des exploitations, un point d’entrée et de sortie aux métiers de l’agriculture.»
Le projet de loi d'orientation agricole (PLOA) (…) ressemble davantage à un plan social qu'à un programme de renouvellement des générations. Rien sur le revenu et rien sur la répartition du foncier qui sont pourtant les deux leviers majeurs pour installer massivement des paysan·nes. De plus, il place sur le même plan production d'alimentation et d'énergie, en contradiction avec l'objectif de souveraineté alimentaire. Ce texte loupe donc totalement ses prétendus objectifs.
« La Coordination Rurale s’oppose fortement à cette LOA, en l’état, qui propose de graver dans le marbre le plan de liquidation de notre agriculture.»