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La Fédération des personnels des services publics et des services de santé FO liste les premiers «ratés» du nouveau ministre de la Santé et l'interpelle sur son manque de considération vis-à-vis des organisations représentatives et de leurs propositions.
La FSPS-FO interpelle le nouveau ministre de la Santé sur plusieurs «actes manqués», dont notamment l'annonce de «la primeur de ses projets prioritaires notamment son intention de remplacer les absences de plus de 48h et éviter la polyvalence subie par les soignants pour dépanner d’autres secteurs» à un collectif inter hôpitaux plutôt qu'à «des organisations syndicales, (…), représentatives, élues, fédérées, confédérées et mandatées par les hospitaliers», lesquelles ont été au demeurant porteuses des revendications auxquelles répond cette annonce. Le syndicat de salariés rappelle en outre au ministre qu'il pourrait s'éviter les 2 enquêtes qu'il souhaite lancer, relatives à «l'engagement et au mal-être» des hospitaliers d'une part, et «au niveau de rémunération des soignants et des médecins à l’échelle internationale dans le secteur public et privé» d'autre part, pour peu qu'il la reçoive et écoute les éléments que la Fédération se dit prête à lui fournir.
La FSPS-FO lui recommande «l'abandon de l'enveloppe fermée de l'Ondam», solution le plus tangible pour «développer un véritable plan Marshall de l'hôpital».
La Fédération française du bâtiment adresse 20 propositions aux élus municipaux afin qu'ils s'appuient sur le levier des artisans et entreprises du bâtiment pour valoriser les territoires et agir favorablement sur l'emploi.
Pour la FFB et son président Jacques Chanut, la légitimité à nourrir la réflexion des élus municipaux, s'appuie sur le fait que «les artisans et entrepreneurs du bâtiment ont, de tout temps, été très impliqués dans la vie locale: ils sont souvent les premiers employeurs d’une commune, ceux qui forment les plus jeunes en apprentissage, ceux qui contribuent également à l’entretien et à la rénovation du patrimoine ancien, richesse de tant de territoires en France».
Un corpus de 20 propositions structurées autour de 4 grands thèmes (Aménagement équilibré du territoire, Parc de bâtiment moins énergivores, Recyclage des déchets de chantier, Environnement propice au développement économique) a été élaboré à leur intention par la Fédération. Les professionnels sont en attente de mesures volontaristes favorisant l'activité (construction et aménagement publics, soutien aux particuliers), qui soutiennent les pratiques environnementales des entreprises (dispositif de gestion des déchets), mais aussi d'accompagnement plus structurel (fiscalité minorée, accès plus large aux marchés publics, prise en compte de la dynamique d'apprentissage et d'insertion).
L'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) annonce que l'«Huile d'olive de Provence» a obtenu l'appellation d'origine protégée (AOP). L'institut rappelle que «les ruines d’huilerie et vieux pressoirs présents au sein de l’aire géographique témoignent de la culture de l’olivier en Provence depuis le VIᵉsiècle avant J-C». Il donne aussi la mesure de cette activité emblématique de la Provence qui représente pas moins de 59 moulins et 183 oléiculteurs habilités pour environ 2 millions d'arbres, 815 hectares de terres dédiées et une production annuelle de plus de 240 000 litres d'huile qui bénéficiera de l'appellation.
L'Académie nationale de médecine demande au Gouvernement de prendre la mesure de la crise grave qui affecte l'hôpital public et, avec lui, les personnels et les patients.
L'inquiétude de l'Académie nationale de médecine est soutenue par un rapport, élaboré et rendu public récemment à son initiative (1), qui montre que la crise que traverse l'hôpital public «est (…) plus ancienne» que ne le donne à penser l'actualité, et qu'elle s'exerce dans des dimensions multiples, «perte de sens,(…) financière, (…) managériale et gouvernance, (…) structurelle et organisationnelle, (…) sociétale et sociale». L'institution regrette une certaine «absence de prise en compte des problèmes de fond», au regard de laquelle elle émet des propositions de véritable «refondation».
Cette refondation devra s'appuyer sur une «nouvelle gouvernance (…), partagée entre le directeur général et le président de la commission médicale d’établissement», sur «une organisation (…) centrée sur le patient», sur «des modalités de financement fondées sur les résultats obtenus par les soins prodigués aux malades», ainsi que sur «une revalorisation du personnel médical et soignant, reconnaissant sa compétence, sa disponibilité et son dévouement ; restaurant l’attractivité perdue de ses professions ; réorganisant l’activité des médecins autour du temps médical ; améliorant les salaires des (…) soignants». Il appartient aux pouvoirs publics d'en prendre pleinement la mesure.