La Confédération des syndicats médicaux esquisse la nouvelle médecine libérale

La confédération des syndicats médicaux affirme ses positions dans la perspective des élections aux unions régionales des professions de santé (URPS). La CSMF entend «redessiner le visage de la médecine libérale» en plaidant notamment auprès des pouvoirs publics sur les questions de l'installation en vile («indemnités journalières et congés maternité»), retraites («favoriser le cumul emploi retraite», «mettre en place une proportionnalité des cotisations sociales en fonction du chiffre d'affaires», «augmenter le point ASV»), de la rémunération de la profession (simplifier la codification des actes médicaux et hausser le niveau de tarification), soutien à «l'innovation organisationnelle des cabinets» (moyens financiers, mesures fiscales). 

Un «cabinet témoin» pour préfiguer l'avenir de la profession

Axée sur 4 priorités («nouveau statut libéral», «rémunération», «cabinet 2030, soigner mieux», «santé environnementale»), la feuille de route de la Confédération préconise une évolution des pratiques: regroupement de spécialités et renforcement de l'environnement professionnel, équipement notamment en nouvelles technologies et «outils dématérialisés», prise en compte de la transition écologique (dans les cabinets, hôpitaux, mais aussi en matière de prescription médicale). Afin d'inciter à ces évolutions, la CSMF installera dans ses locaux «un cabinet témoin dès octobre 2022 dans la maison de tous les médecins, après les gros travaux que nous allons entreprendre avant cet été» précise le président Jean-Paul Ortiz.

Celui-ci tient, lors de sa conférence de presse  (3 mars 2021), à mettre en exergue la mobilisation des médecins pour la vaccination anti-Covid, tout en appellant le Gouvernement à mettre des vaccins à leur disposition.

Communiqué CSMF – 3 mars 2021

Les éleveurs veulent une sortie de la crise du chevreau

L'organisation professionnelle des éleveurs de chèvre interpelle les engraisseurs et abatteurs pour que soit trouvée une issue à la crise de la filière chevreau. La FNEC réaffirme cette nécessité, constat fait de «l’arrêt imminent du ramassage des chevreaux naissants par certains engraisseurs» mais aussi et surtout compte tenu du fait que «les tenants et aboutissants sont sur la table depuis le 15 septembre 2020 où l’accord de sortie de crise a été signé par les parties et doit aujourd’hui être respecté». Et de rappeler les «baisses de prix» consenties par les éleveurs, les initiatives pour «assainir le marché», mais aussi «le soutien financier conséquent des pouvoirs publics» et un «financement par l’ANICAP d’une campagne de promotion du chevreau d’envergure en 2021».

Communiqué FNEC – 3 mars 2021

L'Unapl tient au dialogue social avec les syndicats de salariés malgré le Conseil d'État

L'organisation patronale des professions libérales prend acte d'une décision du Conseil d'État qui invalide, sur la forme, un accord engagé en 2017 sur le dialogue social. L'Union nationale des professions libérales, «en lien avec les organisations syndicales de salariés (…) va travailler à un avenant à l’accord interprofessionnel, prenant en compte la décision». Et de rappeler que le texte signé le 28 septembre 2012, avec «les cinq organisations syndicales de salariés représentatives au niveau national et interprofessionnel (CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC)» a pour «objectif (…) de permettre aux TPE libérales et à leurs salariés de continuer de bénéficier d’un dialogue social territorial de qualité».

Communiqué Unapl – 22 janvier 2021

La CFDT souhaite financer l'autonomie par la fiscalité du capital

Le syndicat CFDT préconise d'affecter à la CNSA les ressources d'une contribution sur tous les héritages et donations.