La Confédération française de l'encadrement attend des garanties du Medef concernant la négociation sur la santé au travail et pose en préalable la définition de l'encadrement.
La CFE-CGC réagit avec réserves, suite à la tenue au Medef, le 4 février 2020, d'une réunion dite «préalable à l’ouverture d’une éventuelle négociation sur la santé au travail». Le syndicat de salariés doute en effet de la volonté de l'organisation patronale de prendre de réels engagements, compte tenu de plusieurs manquements antérieurs: séances de travail du GPO en 2019, «échec cuisant de la tentative de définition du périmètre d’une négociation ou d’une concertation sur la santé au travail proposée par les organisations syndicales dans un courrier commun du 12 juillet 2019», «engagements pris dans de précédentes négociations et en particulier celle sur la définition de l’encadrement et ses déclinaisons qui patinent depuis deux ans», «signature de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 30 octobre 2015 dans le cadre de la fusion des régimes de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO»…
Devant ces manquements, sur lesquels vient se greffer une «réforme des retraites (…) qui préfigure une gouvernance de la santé au travail qui interroge sur la place du paritarisme», la confédération syndicale des cadres avertit qu'il ne saurait y avoir «d’entrée en négociation sur le sujet de la santé au travail tout le temps que celles sur la définition de l’encadrement et la prévoyance n’auront pas débouché» et qu'elle attend des «gages suffisants» dès la prochaine réunion du 28 février.