La Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes réforme et renforce son dispositif d'aides financières. Les nouvelles aides aux artistes seront mieux ciblées (spécifiques aux producteurs associés de musique, aux projets d'artistes associés de théâtre, audiovisuel, numérique; à l'accompagnement de carrière) et l'accès facilité (pépinière pour l'accompagnement juridique, administratif).
Pour les «structures employant des artistes», l'automaticité de l'aide devient la règle suivant un classement en «création-diffusion», «captation de spectacle», «premières parties musique». L'Adami poursuivra, en outre, son soutien indirect via des «productions d’événements artistiques d’exception» ou «partenariats avec des festivals». En contrepartie de ses aides, elle impose toutefois le respect d'une «Charte des valeurs» qui «pose des principes de juste rémunération, égalité, inclusion, prévention des risques psychosociaux, développement durable».
En faveur d'une partage plus équitable de la valeur en streaming
La société de défense des droits des interprètes reste par ailleurs en attente de «réponses fortes» du Gouvernement concernant «le partage de la valeur en streaming entre tous les maillons de la création», ainsi qu'elle le rappelle en commentaire d'une étude du ministère de la Culture sur le «user centric» (audience sur internet) qui démontre que celui-ci ne permet pas d'améliorer la rémunération des artistes.
Communiqués Adami – 1er février 2021, 27 janvier 2021