La Conseil national des professions de l'automobile se dit prêt à favoriser la mise en application du nouveau décret relatif à la nouvelle norme d’homologation des véhicules en matière d'émissions de C02.
Alors que se profile l'application (au 1er mars 2020) du décret concernant les critères d'émission de CO2 des véhicules (barême «Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures»), le Conseil national des professions de l'automobile se «tient aux côtés des entreprises et des pouvoirs publics pour réussir son application, au service d’une information plus transparente des consommateurs». Le CNPA estime en effet que le nouveau dispositif de mesure est plus «proche des conditions réelles d’émissions» et qu'il «permettra de tenir compte des caractéristiques propres à chaque véhicule, plutôt que des caractéristiques génériques du type dont il relève».
Le syndicat d'employeurs souhaite néanmoins, ainsi que le précise son président Xavier Horent, une «réunion rapide du comité de pilotage du SIV (site d'immatriculation des véhicules-NDLR) (…) pour associer les différents partenaires à la fiabilisation technique et opérationnelle du système, et éviter ainsi des perturbations brutales comme ce fut le cas en 2017». Des perturbations identifiées dans un récent rapport de la Cour des comptes, qui incitent par ailleurs le CNPA à soutenir la préconisation de la Cour portant sur «un travail approfondi de simplification préalable accompagnant la numérisation de ces procédures complexes». Cette prise de position est aussi l'occasion de rappeler que «le décret prévoyant la révision du seuil de déclenchement de la prime à la conversion n’a pas encore été publié» et d'interroger les pouvoirs publics sur la mise en cohérence avec le nouveau dispositif.