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Consécutivement à une rencontre avec le Haut-Commissaire à la réforme des retraites (* 20 mars) la CGT constate que celui-ci «entend travailler à des mécanismes d’incitation à reporter l’âge de départ et, finalement, anticipe déjà un décalage à 63 ans avec sa réforme». Mise en relation avec la récente déclaration de la ministre Agnès Buzyn sur l’âge de départ à la retraite, le syndicat de salariés confirme qu'il «n’est pas dupe du projet de réforme qui vise bien à faire travailler les Français plus longtemps et à faire baisser le niveau des pensions». Plus que jamais opposée à cette réforme, la centrale syndicale réitère «sa proposition de maintenir les différents régimes existants, tout en améliorant sensiblement les droits des affiliés dans ceux-ci en harmonisant les différents dispositifs dans le respect des spécificités de chacun». Elle refuse, par ailleurs, «la mise en place d’un établissement public de Sécurité sociale donnant la primauté des décisions à l’État avec l’objectif de toujours plus d’économie sur le dos des retraités».

Communiqué CGT – 22 mars 2019

La Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes fait connaître son opposition à plusieurs amendements au projet de loi santé préconisant «création de la profession d'aides-kiné ». Le syndicat professionnel pressent que «Cette fausse bonne idée est née dans l’esprit de confrères qui sont convaincus que cela pourrait freiner l’accès partiel à la profession» à moins que ce ne soit le cas de certains instituts de formation en quête de «potentiel de développement économique qui ne servira que leurs intérêts». A contrario, il y voit des risques d’affaiblissement de la profession ainsi qu’un détournement de l’objectif majeur que devrait être «la nécessaire revalorisation des revenus des MK salariés», venant d’ajouter à des contraintes telles que «la perte de notre liberté d’installation», ou encore «le projet de re-certification des professionnels tous les 5 ans».

Communiqué FFMKR – 21 mars 2019

Entre hypothèses de travail du rapport Libault relatif au «grand âge et autonomie», dont les syndicats ont eu connaissance le 8 mars 2019, et déclarations gouvernementales, Force ouvrière constate les «flous» du projet de loi sur la dépendance des personnes âgées. Le syndicat de salariés note en particulier que «la qualification du risque de la perte d’autonomie () n’est pas tranchée». Il s’inquiète surtout du risque de substituer aux propositions Libault («prélèvement qui prendrait la suite de la CRDS à partir de 2024, affecter les excédents des branches de la Sécurité sociale, mobiliser les actifs du Fonds de réserve des retraites, prioriser la perte d’autonomie au sein de l’ONDAM») un financement par «l’allongement de la durée de cotisation (…) qui de fait revient à reculer l’âge de départ à la retraite».

Communiqué FO – 21 mars 2019

L’Assemblée permanente des chambres de métier rend publiques les «14 mesures pour permettre aux artisans de pouvoir vivre et travailler dignement et aux entreprises artisanales de se développer grâce à des conditions fiscales et sociales justes» identifiées lors de la consultation des professionnels au titre du Grand débat national. Son président Bernard Stalter rappelle que la tête de réseau des CMA avait constaté, en janvier dernier, que les artisans étaient oubliés des thématiques proposées et les avait appelés à se saisir de la parole.

Les propositions sont issues d’une consultation en ligne qui a mobilisé «près de 20 000 artisans». Elles s’articulent autour de 6 leitmotiv: «Redonner du sens à la valeur travail» (3), «Créer un choc de confiance» (2), «Garantir un traitement équitable» (1), «Sauver les territoires et la ruralité» «Revitaliser les coeurs de ville» (2), «Prendre part à la transition écologique» (3). Bernard Stalter rappelle que les artisans priorisent les mesures suivantes: «une baisse des charges sociales patronales financée par la mise en place d’une TVA dite “compétitivité”, qui ciblerait les biens et services produits en dehors de l’Union européenne», «créer des zones de redynamisation rurales et étendre le dispositif Cœur de Ville», «mettre en place un “%” artisanat et réserver une part de locaux dédiés aux activités artisanales dans les projets d’aménagement des centres villes et des zones commerciales avec un loyer modéré».

Communiqué APCMA – 21 mars 2019

L’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat constate avec sobriété le retour de croissance avec une hausse de « PIB de 0,4 % sur les deux premiers trimestres de l'année 2019 », rendue publique récemment par l'Insee et dont elle crédite le Gouvernement via l’impact des « mesures mises en place en faveur des revenus modestes ». Toutefois, selon son président Bernard Stalter, la crise des Gilets jaunes a eu des « conséquences (…) catastrophiques pour les artisans et commerces de proximité. Et ce, dans tous les territoires ». La tête de réseau des CMA martèle donc que « Les artisans sont un élément moteur de relance de la consommation. Il est urgent de les laisser travailler ! ».

Communiqué ACPMA – 20 mars 2019