Le véto des organisations professionnelles agricoles et de salariés sur l'accord Mercosur
Syndicats et organisations professionnelles agricoles
«Jeunes Agriculteurs et la FNSEA se félicitent de l’annonce du Gouvernement de laisser le parlement s’exprimer sur une des revendications fortes de sa mobilisation : le MERCOSUR (…) C'est une première victoire, le combat continue.»
> Communiqué (19 novembre)
«Le gouvernement français ne peut plus se contenter de dire qu'il est “contre cet accord en l'état”.(…) Stopper l'accord UE-Mercosur devra amener à d'autres victoires rapides contre le CETA, l'accord UE-Maroc, l'accord UE-Nouvelle-Zélande… En effet, ces accords de libéralisation sont structurellement source de volatilité des prix et de dérégulation des marchés et de concurrence déloyale au détriment de la rémunération des travailleur·euses, des droits humains, de la souveraineté alimentaire des peuples, de l'environnement et de la santé publique.»
> Communiqué (13 novembre)
LCA
«A l'heure où le secteur agroalimentaire français traverse une période critique de son histoire, La Coopération Agricole, rejoint l'appel des agriculteurs et s’oppose fermement à la signature d’un accord commercial, entre l’Union Européenne et les pays du Mercosur qui reste très déséquilibré pour la ferme France (…) les mesures économiques et réglementaires aujourd’hui débattues dans le budget 2025, vont encore alourdir les charges du secteur.»
> Communiqué (15 novembre)
Syndicats de salariés
«La CFDT Agri-Agro réitère son opposition à cet accord, estimant qu’il ne contient pas de garanties contraignantes en matière de respect des droits humains, sociaux, syndicaux et environnementaux, comme exprimé dans les résolutions de la Confédération européenne des syndicats (…) la CFDT Agri-Agro appelle toutes les parties prenantes à se mobiliser pour engager durablement notre système alimentaire dans la transition agroécologique…»
> Communiqué (20 novembre)
«Pour Force ouvrière, cet accord constitue une menace pour les droits et les intérêts des travailleurs des deux côtés de l’océan Atlantique. FO s’y oppose également car il vient à rebours des avancées obtenues ces dernières années dans le cadre de la politique commerciale de l’Union Européenne pour une meilleure dimension sociale et environnementale, en appui aux normes internationales du travail de l’OIT et à l’Accord de Paris…»