Le Syndicat des médecins libéraux n’entend pas que la concertation sur la santé se résume à une allocation de moyens à l’hôpital. L’acte de base du médecin libéral doit être valorisé.
Du point de vue du SML (Syndicat des médecins libéraux), «la revalorisation des personnels hospitaliers et la modernisation des établissements était nécessaire»… Mais l’organisation professionnelle représentative de la médecine de ville tient à rappeler que «la gestion budgétaire court-termiste qui a prévalu ces dernières années a conduit à dévaliser la médecine libérale». Il demande donc «qu’avant la séance de clôture (le 10 juillet 2020-NDLR) le Premier ministre discute avec les syndicats représentatifs de la médecine de ville de l’investissement qu’il compte mettre sur la table pour revaloriser les actes médicaux».
Le syndicat, plus précisément «attend des gestes symboliques comme le relèvement de l’acte médical de base à 45 €, l’instauration d’un acte de coordination entre les professionnels de santé et les moyens pour rénover la permanence des soins, notamment la généralisation du 116 117».
