La Confédération française de l'encadrement ne votera pas le changement de statuts proposé relatif au mandat de directeur général par Action Logement.
La CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres) motive sa décision par le fait que cette modification se fait pour raison de «convenance personnelle», «très éloignée de la préoccupation collective des salariés», mais aussi et surtout «sans concertation préalable avec les partenaires sociaux». Le syndicat de salariés s'en offusque d'autant plus qu'Action Logement est soumise «à une mission de l’Inspection générale commanditée par le Gouvernement en 2019» et que «la gravité de la situation économique et sociale, partie pour s’installer durablement, appelle chaque confédération syndicale et patronale à prendre ses responsabilités».
La confédération des cadres plaide pour le choix, par l'organisme paritaire, d'un «directeur général (…) expérimenté mais également en capacité de s’inscrire dans la durée (…) et d’assurer avec efficacité son avenir, celui de ses salariés et des missions d’intérêt général qui lui sont confiées».