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La Confédération française et démocratique du travail apprécie le rapport «Plus de prévention, d’équité et de maîtrise des arrêts de travail : 9 constats, 20 propositions» établi par messieurs Berard, Oustric, et Seiller et rendu public le 20 février 2019. Pour l’organisation syndicale de travailleurs, comptent au nombre des bons points le fait de sortir d’une «approche budgétaire des arrêts de travail», de «considérer les contrats courts comme un indicateur de santé (…) y compris des entreprises», de prendre en compte «l’enjeu fondamental de la prévention en entreprise», «la responsabilisation des acteurs», de renforcer le «Dossier médical partagé». Mais elle souhaite que le «recouvrement de la santé du travailleur» soit considéré comme une priorité et, par ailleurs, «qu’une nouvelle mission sur les arrêts de travail dans les fonctions publiques soit engagée».

Communiqué CFDT – 21 février 2019

Thierry Soulié, président de Les chirurgiens-dentistes de France (anciennement CNSD), considère que la nouvelle convention tarifaire des actes médicaux sera bénéfique pour la profession. Selon lui, « elle amorce un authentique virage, qui engage résolument les chirurgiens-dentistes dans un exercice plus médical. Elle encourage la pratique d’actes moins invasifs». De plus, «elle élargit le champ de la solvabilisation, garantit un meilleur accès aux soins, elle est une solution aux défis démographiques engendrés par la conjonction de facteurs aussi déstabilisants que l’arrivée des diplômes étrangers, la suppression du numerus clausus, le développement de centres low-cost et la mise en place de l’accès partiel».

Actualités, site Les chirurgiens-dentistes de France – février 2019

Pour la Confédération française et démocratique du travail, l’échec de la négociation sur l’assurance chômage est de la responsabilité partielle du «patronat (…) en refusant de proposer des mesures contraignantes et généralisées de lutte contre les recours abusifs aux contrats courts» et ce d’autant que «le patronat demande une baisse de droits des demandeurs d’emploi d’un milliard d’euros par an». Le  syndicat de salariés estime que «les demandeurs d’emploi ne doivent pas être les grands perdants d’une réforme qui serait guidée par la seule recherche d’économies budgétaires» et demande « l’organisation d’une réunion tripartite au ministère du Travail».

Communiqué CFDT – 20 février 2019

La Confédération générale de l’encadrement-Confédération générale des cadres déplore l’échec de la négociation sur l’Unedic du 20 février 2019, dont elle attribue la responsabilité à la fois au patronat, qui n’a pu «constituer un mandat suffisamment solide pour avancer sur le terrain de la régulation des contrats courts», ainsi qu’à la lettre de cadrage gouvernementale, empêchant l’examen de sa proposition de «contribution dégressive». Si les pouvoirs publics sont en mesure de «prendre la main» sur le dossier, le syndicat de salariés n‘en avertit pas moins: «le déséquilibre financier de l’assurance chômage est né d’un abus des contrats courts».

Quoique partante pour une concertation, la confédération syndicale sera «vigilante à ce que que la population qu’elle représente ne soit pas une variable d’ajustement pour trouver des ressources supplémentaires en baissant ses droits».

Actualités, site CFE-CGC – 20 février 2019

Suite à la négociation sur l’assurance chômage du 20 février 2019, le Mouvement des entreprises de France en impute l’échec aux organisations syndicales, avec lesquelles « Il n’a jamais été possible de discuter du volet “économies“ pourtant prévu dans la lettre de cadrage gouvernementale» de telle sorte que «la négociation "assurance chômage" s'est transformée en une négociation "contrats courts”». Qui plus est, sur ce volet, la proposition du syndicat d'employeurs du «versement d’une contribution forfaitaire à chaque fin de contrat à durée déterminée d’usage de 3 mois ou moins, à un fonds piloté par l’assurance chômage» n’a pas été elle même discutée. Le Medef souhaite désormais «la tenue d’une réunion de concertation autour de la ministre du Travail».

Communiqué Medef – 20 février 2019