Electronique: le contrat de filière s'étoffe
Les syndicats professionnels de l'industrie électronique et les pouvoirs publics musclent les objectifs du contrat de filière. Réuni sous la présidence de la ministre déléguée à l'industrie, le comité de filière, au sein duquel siègent les syndicats et associations d'employeurs Acsiel, Embedded France, Fieec, Snese, SPDEI, a acté un avenant au contrat de filière initial.
Une articulation au plan France Relance
Cet avenant fixe au comité stratégique de «nouveaux axes structurants liés aux enjeux prioritaires du plan France Relance»: «contribution à la transition environnementale, la souveraineté, la résilience, la cohésion», «relations de coopération entre l’écosystème électronique français et les filières aval partenaires». Il doit se concrétiser par des «livrables» sur les stratégies «d'accélération électronique» et «intelligence artificielle», sur «le plan d'attractivité de la filière», «les actions menées en faveur de la résilience», «les coopérations avec la filière aval».
La Confédération générale du travail exprime, à cette occasion, le souhait d'une révision de «la gouvernance des Comités stratégiques de filières (…) pour prendre en compte lesintérêts de l’ensemble des acteurs des filières et non ceux des seuls principaux donneurs d’ordre», ainsi que leur réorientation «sur l’enjeu des relocalisations et des coopérations industrielles à développer à l’échelle européenne». Elle préconise «dès à présent et pour chacun des trois grands secteurs de notre filière, d’établir une cartographie des “forces en présence”, des besoins et des lacunes actuelles. Il est nécessaire d’identifier les besoins de la politique publique (santé, transport, télécommunication, etc) afin de relocaliser la production de manière à générer une autonomie et des synergies favorables pour l’emploi et les connaissances».